ELLE

Catégories : Libertins
il y a 10 ans

Elle n’écoutait plus depuis longtemps les mots des deux hommes assis près d’elle dans ce train de banlieue. Elle eut un petit sourire et s’assoupit, la tête contre la vitre. Quelques minutes plus tôt, l’un d’entre eux, celui qui était face à elle, avait dit à son ami :

  • Quel temps… C’est vraiment une journée à rester sous la couette ça !
  • Oui, avait répondu l’autre, assis à côté d’elle, tu m’étonnes ! Plutôt que d’aller bosser…

Et elle avait tellement rougi à leurs mots qu’ils ont d’abord souri puis éclaté de rire avant que le premier ne rajoute :

  • Eh ben… Je vois qu’il y en a qui ont du passer la journée sous la couette !!! Vous avez bien raison Mademoiselle !
  • Ah ! Mademoiselle est une coquine, avait rétorqué l’autre.

Ne sachant que répondre, elle avait souri et appuyé sa tête contre la fenêtre, regardant le paysage grisâtre défiler sous ses yeux cernés. Effectivement, elle avait passé la journée au lit. Mais pas dans le sien. Et pas la journée, seulement l’après-midi. Avec un homme. Un inconnu. Presque inconnu.

Trois jours auparavant, elle l’avait contacté par Internet, sur un « chat », lieu qu’elle utilisait régulièrement pour trouver des « partenaires sexuels ».

Ils avaient échangé quelques phrases banales, du genre leur âge, prénom, ville. Elle n’avait rien dit de sa profession, lui était enseignant. Et donc en congés pendant ces vacances de la Toussaint. Très vite, leur dialogue avait dévié sur le pourquoi de leur présence à chacun : lui pour trouver une maîtresse, elle pour un moment unique et éphémère. Il n’avait pas compris. Elle avait expliqué qu’elle était mariée et comblée par son mari. Que les partenaires qu’elle contactait par Internet devaient respecter certaines règles. Il accepta. Elle expliqua à nouveau qu’il n’aurait jamais son numéro de téléphone, ni son véritable prénom. C’était elle qui téléphonerait et fixerait le rendez-vous et que d’aucune manière il ne devrait chercher à la revoir ou à la contacter de nouveau sur le « chat ». Elle précisa qu’elle changeait de pseudo à chaque fois, et que le mail qu’elle allait lui donner était une boîte qui était également celle de son mari.

Il fut surpris. Un peu déçu mais envoya sa photo par mail. Elle fit de même. Elle envoyait toujours deux photos. Une de son visage. L’autre où elle était dénudée et les yeux bandés. Il la trouva très sexy sur cette photo là et en réclama d’autres. Elle refusa et lui demanda son numéro de téléphone. Il lui donna en lui précisant de ne téléphoner qu’à certaines heures, ses enfants étant à la maison et sa femme rentrant le soir. Elle promit.

Elle téléphona le lendemain matin. Elle se présenta. Il fut agréablement étonné par sa voix si sensuelle. Elle aussi. Elle n’imaginait pas qu’il eut cette voix là par rapport à son physique. Les voix étaient très importantes pour elle. Elle écouta ce qu’il lui racontait et ferma les yeux en essayant d’imaginer son corps, sa bouche, son sexe.

Puis elle fixa le rendez-vous pour le surlendemain. Il était d’accord. Il s’occuperait de réserver la chambre d’hôtel mais elle devrait le rejoindre dans une banlieue opposée à la sienne. Cela ne lui posa aucun problème.

  • Si tu es en retard ? Comment ferais-je pour te joindre ? demanda t’il légèrement inquiet.
  • Je ne serais pas en retard.

Le jour en question, elle se prépara de façon habituelle pour ce genre de rendez-vous. Elle lava ses cheveux et les remonta en chignon. Maquillage. Lingerie noire. Chemisier noir transparent. Pantalon noir. Escarpins. Elle était très désirable. Avant de partir, elle enregistra le numéro de portable de son futur amant dans son téléphone et envoya un mail à son meilleur ami. Mail dans lequel elle précisait le nom, pseudo, numéros de téléphone et lieu du rendez-vous. Au cas où…

Le meilleur ami, le « frère », le confident, détestait ce genre de mails qu’il recevait d’elle deux à trois fois par mois, mais c’était le seul moyen pour elle de se protéger. Le mari n’étant au courant qu’après Elle prit sa voiture et se rendit à la gare la plus proche de son domicile. Le rendez-vous était fixé à midi. Ils avaient prévu de déjeuner ensemble puis de se rendre à l’hôtel ensuite. Elle avait précisé, que si malgré l’échange de photos, ils ne se plaisaient pas, ils se contenteraient de déjeuner. Il avait éclaté de rire au téléphone.

Dans le train, elle passa quelques coups de fil et lut une dizaine de pages d’un roman commencé la veille. Elle arriva à Paris et changea de train. Il habitait à deux heures de chez elle et c’était parfait. Moins de risque de se croiser un jour par hasard ! Une station avant de descendre, elle lui téléphona.

  • Oui, c’est moi. Je suis à la gare dans cinq minutes. Je porte une veste en cuir noire et j’ai un sac à dos rouge, ok ?
  • Pas de souci, répondit-il, je te reconnaîtrai.

Puis elle éteignit son portable. Le train venait de s’arrêter dans cette gare inconnue. Il était midi. Pile. Elle n’était jamais en retard même si elle ne portait pas de montre. Elle prit la sortie qu’il lui avait annoncée et le repéra tout de suite. Il lui adressa un large sourire. Elle aussi. Elle s’approcha. Il l’embrassa timidement sur les joues.

  • Je suis garé là-bas, dit-il simplement.
  • Parfait, allons-y, répondit-elle.

Dans la voiture, elle ne le quitta pas des yeux. Il semblait un peu gêné. Il souriait dès qu’il croisait son regard. Il ne parlait pas.

  • Tu as souvent ce genre de plans avec des femmes mariées ? demanda-t-elle en riant.

  • Heu, je t’ai dit. Deux fois seulement. Enfin, trois avec toi. Et toi ?

  • Moi ? C’est la première fois…

Il savait qu’elle mentait et elle savait qu’il savait. Mais il continuait de sourire et lui demanda où elle voulait manger.

-Je n’ai pas faim.

  • Ah bon ?
  • Non.
  • Eh bien, à dire vrai… Moi non plus !

Ils rirent tous les deux. Ils étaient plus détendus. Il se risqua à demander :

  • Alors ? On… Tu… Tu veux qu’on aille tout de suite à l’hôtel ?
  • Oui. Oui, si tu veux ?
  • Bien sûr que je veux !
  • Alors on y va. Ok…
  • Toi ? Tu es sûre de toi ? Sinon…
  • C’est bon, moi. Pas de problème…

Le reste du trajet dura quelques minutes pendant lesquelles il parla de ses trois filles en lui décrivant en détail les emplois du temps chargés de leurs vacances : sport, copines, cinéma, etc. et qu’il était à leur disposition pour leur servir de chauffeur ! Elle se dit qu’il devait être un père attentif et assez cool. Elle pensa à ses enfants, en vacances chez leurs grands-parents.

Ils arrivèrent à l’Hôtel. Un Campanile. Elle connaissait bien les Campanile. Il descendit chercher les clés. Elle attendit dans la voiture tant il pleuvait fort. Elle le vit revenir. Il vint lui ouvrir la porte de la voiture et lui prit la main. Puis en courant, ils se dirigèrent vers la porte de la chambre d’un bâtiment extérieur face au parking.

Elle entra et observa les lieux. Toutes les chambres des Campanile se ressemblaient. Mêmes couvre-lits. Mêmes styles d’aquarelles au mur. Mêmes cafetières. Mêmes petits chocolats et galettes bretonnes posés sur la table. Elle retira ses chaussures et posa son sac sur la table. Puis elle attrapa une des galettes et un chocolat.

  • Ah, tu vois que tu as faim !
  • Non, non… C’est juste… Juste que… J’adore ces galettes !

Il était juste derrière elle. Elle sentait son souffle sur sa nuque et l’odeur de son parfum. Elle ferma les yeux tout en mangeant son chocolat. Quand elle se retourna, ils se retrouvèrent face à face. Tout près. Il baissa les yeux et enleva son blouson. Elle retira sa veste et la laissa tomber par terre. Elle le laissa découvrir le chemisier transparent qui ne cachait rien de ses formes.

Ses seins, étaient en forme de pomme, ronds et hauts. Musclés et doux à la fois. La peau laiteuse, les aréoles très brunes. A travers le tissu, il les soupesa à deux mains. Les prenant dans ses paumes pour en épouser la forme. Passant son pouce sur les tétons qui durcissaient sous les caresses. Il se serra contre elle pour l’embrasser dans le cou. Elle se recula vivement.

  • Non ! Ne m’embrasse pas. S’il te plaît…
  • Ah bon ?
  • Pas sur le visage d’accord ?
  • D’accord…
  • Bon… Je reviens… Je vais… aux toilettes, excuse-moi.

Elle se rendit dans la salle de bain, laissa couler longtemps l’eau dans le lavabo pour qu’elle soit chaude, se regardant dans le miroir. Elle était châtain, les yeux d’un bleu profond, les formes rondes et généreuses. Elle se regarda encore et elle se trouva belle. Elle se trouvait toujours belle dans ses moments là. Dans ses moments d’avant. Elle avait les mains gelées. Elle les lava trois fois. Pieds nus, elle retourna dans la chambre.

Il était debout appuyé contre la table en train de manger la galette restante. Elle lui sourit. Elle retira l’énorme collier qu’elle portait ainsi que ses boucles d’oreilles et deux bracelets. Elle tira le rideau et alluma une à une les petites lampes de la chambre.

Il l’enlaça. Elle fit glisser son pull et son t-shirt par-dessus sa tête. Déboutonna un à un les boutons de la braguette de son jeans, sentant le sexe déjà raide. Lui s’occupait de son chemisier qui se détachait par un ruban. Il se mit derrière elle, lui couvrit le dos de baisers tout en dégrafant son soutien-gorge de satin noir. Les vêtements tombaient sur le sol. Elle fit glisser son pantalon, regardant avec envie la bosse que faisait sa queue sous le boxer noir. Ils se retrouvèrent bientôt presque nus toujours l’un face à l’autre. Leurs souffles se mêlaient, leurs lèvres entrouvertes pratiquement collées l’une à l’autre, leur respiration était accélérée par le rythme qu’avaient pris les caresses. Leurs mains se cherchaient, se frôlaient, se prenaient, se serraient. Leurs bouches découvraient le corps de l’autre dans des baisers tantôt furtifs, tantôt appuyés. Elle lécha son torse à petits coups de langue, une langue dure et chaude pourtant, s’attardant sur ses petits tétons qu’elle entoura de ses dents. Elle l’entendit gémir et sentit dans ses cheveux son souffle se faire plus rare. Il avait posé ses deux mains sur sa tête et passait les doigts sur son chignon. Il chercha les épingles, les trouva et sa magnifique chevelure dégringola sur ses épaules et dans son dos. Il prit les cheveux à pleine main, tirant doucement en arrière pour voir son visage. Elle le regarda dans les yeux et lui sourit. Elle fit glisser son propre pantalon le long de ses hanches. Il tomba sur le sol dans un froissement soyeux. Elle était en string noir, à dentelles. Très érotique.

Elle l’entraîna sur le lit où il s’assit. Elle embrassa son cou, son torse, ses tétons, son ventre, son nombril, ses hanches. Il tenait une de ses mains et respirait bruyamment. Elle descendit jusqu’à son sexe dressé par l’excitation provoquée par ses baisers. Elle se plaça à genoux devant lui et prit la queue avec sa main pour la porter à sa bouche. Elle embrassa d’abord le gland, glissant sa langue dans le petit trou en haut, puis tourna à la base, là où la peau fait un pli. Sa langue descendit le long de la queue, devant et derrière. Elle suivait tous les méandres de la peau tendue, les veines, sentant le sexe tressauter à chaque passage sur un endroit érogène. Il gémissait. Sans jamais lui lâcher la main, il la promenait sur son ventre, ses bras et ses jambes. Elle leva les yeux sur son visage, il fermait les yeux, grimaçant de plaisir. Alors elle enfourna la queue dans sa bouche, ses lèvres touchant les poils de son pubis. Elle commença à le sucer lentement puis accéléra son mouvement. Avec sa main libre, elle prit les couilles et les remonta le long du sexe. Elles étaient chaudes, douces, très rondes, pleines. Chaque fois que ses lèvres atteignaient la base du sexe, elle sortait la langue pour lécher les couilles, ce qui arrachait un petit cri de plaisir à son partenaire.

Sentant que le désir était de plus en plus fort et ayant peur d’éjaculer trop vite, la tenant par les épaules, il la fit monter sur le lit. Il l’allongea sur le dos, lui écarta les jambes, relevant ses genoux, et posa sa bouche sur le string, sentant son sexe déjà humide. Il écarta le tissu. Longtemps il embrassa les lèvres, le creux des cuisses, le pubis qu’elle avait rasé, laissant juste une toison très courte, le clitoris. Il la suça, l’avalant, mâchant le bouton qui était rose et dur, descendit vers sa fente. Insinuant sa langue pour écarter les lèvres, il l’entra le plus profondément possible, épousant les parois du vagin, le sentant se contracter autour de lui. Il caressait ses seins d’une main et lui tenait toujours l’autre. Elle pensa, à ce moment là, qu’il était soit timide, soit romantique et tendre, et détesta cette manie qu’il avait de lui tenir les mains. Elle eut soudain envie que toute cette cérémonie de préliminaires prenne fin rapidement et qu’il entre en elle. Elle retira doucement sa main de la sienne pour venir à son tour lui caresser les cheveux et la nuque où elle enfonça ses ongles. Puis elle lui releva la tête et le fit monter sur elle.

Il attrapa un préservatif posé sur la table de nuit et tenta de l’ouvrir avec les dents. Elle éclata de rire, lui enleva de la bouche et l’ouvrit tandis qu’il embrassait ses seins, ses épaules, son cou et répétait doucement « Ah non, pas le visage… oh pourquoi pas le visage ? ». Elle rit encore et lui enfila le préservatif assez rapidement. Il la fixa dans les yeux et entra en elle d’un coup sec. Elle mouillait tellement que sa queue glissait parfaitement à l’intérieur de sa fente. Elle écarta les jambes, les croisant dans son dos, ses talons appuyant contre les fesses de son partenaire pour qu’il la possède encore mieux. Plus profond, plus fort. Elle serrait ses muscles à l’intérieur de son con. Il avait l’impression que des dizaines de petits doigts venaient lui entourer la queue. Elle commença à gémir de plaisir quand il l’empala de plus en plus vite. Il défonçait sa chatte avec une force qui faisait que ses couilles venaient taper contre ses fesses à elle. Il maintenait un rythme rapide pendant quelques secondes puis s’enfonçait doucement, faisant ressortir son gland rouge et gonflé et le replongeant dans ce vagin chaud et affamé.

Il lui pétrissait les seins, les prenait dans sa bouche, les mordait, tirant le bout avec ses dents et tournant. Elle cria une fois ou deux sous le coup de la douleur mais dès qu’il arrêtait, elle prenait sa tête entre ses mains et la remettait contre sa poitrine, la tenant serrée pour sentir encore les lèvres et les dents qui faisaient l’amour à ses deux seins comme la queue, là en bas, faisait l’amour à son con. Il ruisselait de sueur, grognant comme un animal, elle léchait son visage, ses épaules à petits coups de langue, avançant encore plus son bassin vers ce membre durci en elle. Leur corps à corps dura de longues minutes. Elle jouit deux fois. Elle osa même fermer les yeux… quand il explosa en elle, se laissant retomber sur son corps. Elle garda le sexe au fond de son vagin le plus longtemps possible pour en profiter encore. Elle lui caressait doucement les cheveux, écoutant leurs cœurs se calmer et leurs souffles retrouver un rythme normal.

Plus tard, il était sur le dos, la regardant, jouant avec les mèches de ses cheveux, lui souriant. Alors elle le chevaucha et s’empala sur lui commençant une longue valse de mouvements dansants. Elle se tenait droite, le buste tendu vers l’arrière. Il était hypnotisé par ses seins qui dansaient devant ses yeux. Elle ne faisait remuer que son bassin d’avant en arrière. Elle sentait sa queue au fond de son ventre qui épousait les formes de son vagin. Elle serrait ses muscles de plus en plus vite, de plus en plus fort, se frottant contre ses poils pour exciter son clitoris à lui faire mal. Il lui caressait les seins. Elle retirait ses mains. Il essayait de l’embrasser. Elle lui bâillonnait sa bouche de la main. Il voulut parler. Elle répondit "chuuuuuut". Il sourit. Elle aussi. Le plaisir monta de nouveau dans ses reins, comme une lame de feu. Un flot de lave incandescente remonta le long de son dos, elle fut parcourue de frissons et elle jouit encore dans un long gémissement. Elle ne ferma pas les yeux un instant. Lui oui, se laissant prendre par le plaisir qui montait dans sa queue, qui lui brûlait les couilles. Il lâcha un long jet de sperme, et malgré le préservatif, elle se sentit inonder le fond de la chatte.

Ils s’allongèrent l’un contre l’autre. Elle avait du mal à respirer tant la jouissance avait été forte. Il lui caressait le dos, les épaules, la nuque, les cheveux. Elle voulut se lever pour aller boire mais il la retint par la main. Décidément, il ne lui laissait pas le choix…Elle se retourna vers lui et lui murmura dans un sourire :

  • Attends, je reviens tout de suite…
  • Je ne vais pas m’en aller, ne t’inquiètes pas ! lui dit il en lui riant.

Elle se leva du lit, se rendit dans la salle de bain. Elle se passa le visage et les cheveux sous l’eau, but longtemps. Elle fixa le miroir et se dit que celui-là ne risquait pas de l’oublier…Tout comme les autres. Elle ressortit et pris ses menottes dans son sac. Elle s’approcha à nouveau du lit. Elle s’y agenouilla.

  • Heu, c’est quoi ça ? demanda-t-il.
  • Tu vas voir, tu vas adorer…
  • Heu… J’ai jamais fait ça moi tu sais ! Tu es sérieuse ?
  • Chut…Ne t’inquiètes pas je te dis…

Elle le fit s’allonger sur le dos et lui menotta les mains au dessus de la tête. Il se laissa faire. Elle caressa son corps partout avec ses cheveux, ses cils, sa bouche, ses mains. Il frémissait à chacune de ses caresses. Plus elle s’approchait de son sexe plus celui-ci se durcissait et se relevait. Elle le lécha de nouveau doucement puis plus vite. Elle lécha ses couilles une par une et introduisit sa langue dans son anus. Il gémissait et se trémoussait de plaisir, puis la supplia de le détacher.

  • Je t’en supplie, enlève-moi ça ! Pourquoi ?
  • Qu’est-ce qui ne va pas ?
  • Mais je ne peux pas te toucher c’est hyper frustrant !
  • Attends...

Il sourit. Elle aussi. Son sexe était désormais énorme et tout dressé devant elle. Elle prit un autre préservatif et lui enfila très lentement avec ses lèvres. Elle l’enjamba et elle s’empala sur cette si grosse queue. Elle ressortit. Recommença. Il gémit. Elle était à genoux au dessus de lui et enfonça tout doucement le sexe dans son anus. Elle ferma un peu les yeux et poussa un petit gémissement qui semblait signifier qu’elle adorait ça. Il fut très surpris de l’endroit où son sexe se trouvait mais se laissa faire. Puis elle attrapa les clés des menottes restées sur la table de nuit et le détacha.

  • A moi maintenant. Attache-moi…
  • Tu es…Sûre ?
  • Oui. Vas-y…

e retirant, elle s’allongea sur le ventre, les bras dans le dos. Il lui mit les menottes. Elle lui demanda de se mettre à genoux derrière elle. Elle s’installa à quatre pattes et se mit contre lui. Elle lui aspira le sexe avec son anus vraiment brutalement et leurs corps ne firent plus qu’un. Elle se levait et s’asseyait sur lui, se faisant défoncer le cul comme jamais. Elle adorait cela. Son jus coulait du vagin et mouillait l’entrée de son anus alors la queue allait et venait de plus en plus profondément. Elle resserrait ses muscles à chaque passage du gland pour se donner encore plus de plaisir. Elle jouit comme jamais. Lui aussi.

Il avoua plus tard que c’était sa première sodomie. Elle eut un petit sourire qui confirmait ce qu’elle avait pensé dans la salle de bain. Encore un qui ne l’oublierait pas.

Ils recommencèrent leurs ébats pendant encore une heure, plus calmement, se caressant doucement, se léchant tout le corps, s’embrassant toutes les zones érogènes. Il ne la pénétra pas. Elle le branlait doucement et il lui mangeait littéralement le clito jusqu’à ce qu’ils jouissent en même temps. Ils prirent une douche ensemble. Sans un mot. Il se séchait les cheveux. Elle remit tous ses bijoux.

  • Dis, on… Enfin, je sais ce que tu m’avais dit mais... On pourrait...
  • Non. On ne se reverra jamais.
  • Mais pourquoi ? C’était génial non ?
  • Oui. Justement. Ca doit le rester. Alors ça sera unique, ok ?
  • Mais je ne comprends pas…
  • Chuuuut...

Ils sortirent de l’hôtel. La pluie n’avait pas cessé de tomber. Il faisait presque nuit. Il la ramena à la gare. Ils n’échangèrent aucun mot dans la voiture. Elle écoutait ses messages et lisait ses SMS sur son téléphone. Il cherchait une station de radio. Il se gara au même endroit que lorsqu’il était venu la chercher.

  • Bon… Je suppose que je ne peux toujours pas t’embrasser ?
  • Ben…non…
  • Ben dommage… J’aurais bien aimé moi … Après t’avoir goûtée de partout, il me manque ta bouche…Mais je n’insisterai pas…
  • C’est mieux, oui…Au revoir alors… Bonne fin de vacances…
  • Oui merci… Attends...

Elle avait déjà ouvert la porte de la voiture.

  • Oui ?
  • C’est bizarre ce que tu fais quand même, tu es une drôle de nana !
  • Ben oui…Sans doute… Allez, au revoir.

Elle referma la porte et courut s’abriter dans la gare. Sans se retourner. Elle chercha sa carte bleue dans son sac pour prendre son ticket, puis fit la queue devant le guichet. Elle avait froid. Ses cheveux étaient trempés. Ses yeux étaient cernés. Elle avait baisé tout l’après-midi elle avait joui cinq fois. Elle se sentait sale. Mais heureuse. Elle ferma les yeux et essaya de se souvenir de l’odeur de cet amant éphémère qu’elle ne reverrait jamais. Le parfum lui revint presque tout de suite. Un mélange de piquant et de sueur. Un parfum entêtant. Elle soupira. Une main touchait son dos. Elle se retourna. Il était là. Elle rougit. Il la regardait dans les yeux. Elle approcha sa bouche de la sienne et ils s’embrassèrent. Dans la file d’attente du guichet SNCF il y eut des ricanements, des exclamations, des interpellations. Ils s’en moquaient. Ils n’existaient plus. Rien n’existait plus. Le temps semblait s’arrêter. Leurs mains se cherchaient encore. Leurs bouches ne se décollaient plus. Leurs langues se découvraient et se fouillaient. Le temps allait s’arrêter.

Dans le train qui la ramenait chez elle ce soir-là, elle s’assoupit contre la vitre. Personne ne vit qu’elle avait enlevé son alliance qui n’en était pas une. Personne ne vit une larme qui coulait le long de sa joue.

Chaperonrouge & Clezo

Une histoire très troublante
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